Il y a tout juste un an, des inondations records frappaient la Belgique et ses voisins causant des dommages considérables, mais surtout de lourdes pertes humaines.
39, voici le décompte officiel du nombre de personnes qui y ont perdu la vie. Après s’être rendu sur place pour être proche des citoyens et constater les dégâts engendrés, DéFI fait des propositions pour limiter le risque d’inondation, et gérer plus efficacement de telles situations.
En juillet 2021, les provinces de Hainaut, de Namur, de Liège, de Luxembourg, du Brabant wallon, de Limbourg et la Région de Bruxelles-Capitale ont connu des pluies comme jamais auparavant. En tout, nous dénombrons, 209 communes wallonnes touchées, 100 000 sinistrés et un peu moins de 3 milliards d’euros de dégâts. La gravité de ces inondations a poussé le gouvernement wallon à reconnaître les inondations des 14, 15 et 16 juillet comme calamité naturelle publique dans 209 communes.
Suite aux inondations, François De Smet, Président de DéFI et Pascal Goergen, Président de DéFI Wallonie, se sont rendus à Pepinster pour se rendre compte de la situation.
Dans cette ville, l’électricité a été coupée pendant une semaine, le téléphone et internet durant 3 semaines. Une situation qui a poussé Jean-Marie Fafchamps à déposer une motion au conseil communal de Pepinster. Motion que le bourgmestre a refusé de mettre au vote.
Pour Amaury Alexandre, prévenir tout risque d’inondations n’est pas possible. Il faut néanmoins tout mettre en place pour minimiser leur impact sur les citoyens. Pour y arriver, notre député provincial plaide pour un renforcement du rôle de la Province à différents niveaux .
« La prévention des inondations est une des priorités que nous partageons collectivement.“
Luc D’Hondt
Autre piste qui rejoint celle évoquée par Luc d’Hondt, investir massivement dans la prévention, en termes de planification, mais aussi d’entretien.
Mise en place de bassins d’orage et d’infiltration, concrétisation des stations d’épuration, attention particulière aux revêtements utilisés, placement de plantations ou encore à l’infiltration prioritaire des eaux de pluie. À Fleurus, une sensibilité particulière est apportée dans le traitement des dossiers. Notre échevin Mikhaël Jacquemain, nous fait part du travail effectué pour que les nouveaux bâtiments soient des surfaces imperméables. Pour le reste, il s’agira d’espaces verts ou de voies de circulation semi-perméables. Avec une attention particulière aux plantations lorsque l’espace le permet pour faciliter l’infiltration des eaux.
Pascal Goergen, échevin à Grez-Doiceau rapporte que « la poursuite des travaux de réfection post-inondations, la réalisation de mesures concrètes (entretiens des égouts, curage des fossés ..) et de manière générale le dossier de la prévention des inondations constitue les priorités du collège communal. »
De plus, il fait état de nombreux travaux déjà finis « outre les travaux liés par exemple à la remise en ordre de l’école communale F. Van Bever, plusieurs travaux sont déjà terminés : la réfection de la berge du Train à Grez-centre, la remise à neuf de deux voiries (Sentier de Bonlez et rue de Bayarmont à Morsaint). Le permis de la ZEC de Cocrou (zone ……….) sur le Piétrebais est en passe d’être déposé par la Province. »
Un an après les inondations de juillet 2021, DéFI reste plus que jamais impliqué dans la réflexion de la reconstruction post-inondations.