L’AViQ, l’agence wallonne pour la qualité de vie, n’a donc plus de capitaine. Le mandat de l’administratrice générale, Alice Baudine, n’a pas été reconduit, et la Région n’a pas anticipé son remplacement. L’intérim est assuré en déforçant la branche handicap de son inspecteur général, qui sera épaulé par les représentants PS et Ecolo du Conseil général de l’AVIQ.
Alice Baudine jusqu’alors administratrice générale, quitte l’AVIQ, en charge de la coordination de la gestion de la pandémie en Wallonie, tandis que Yvon Englert a annoncé sa démission de la task force fédérale pour se concentrer pleinement à sa mission de délégué général de la cellule Covid-19 à la Région wallonne. Le bateau qui affronte la tempête COVID n’est donc pas tout à fait sans capitaine, heureusement.
En ces moments de crise, il y a lieu, selon Pascal Goergen, Président de DéFI en Wallonie, « de faire confiance au professionnalisme des agents qui font chaque jour le maximum pour répondre de leur mieux aux enjeux de cette pandémie. Cela ne veut pas dire que tout fonctionne comme il se doit, mais il y a un temps pour tout, pour la gestion de crise et pour les questions de bonne gouvernance. »
Car ces mouvements à la tête de l’institution wallonne posent quelques questions importantes, à un moment où la confiance et la transparence sont cruciales pour gérer la crise. Dans le cas présent, la responsabilité est grande. Comme chaque service public, l’AViQ doit assurer la continuité du service. Pourquoi mettre fin à un contrat sans prévoir la suite, surtout s’il s’agit d’un simple non-renouvellement ?
Si cette fin de mandat était prévisible, cette vacance de fonction est inacceptable. Il était de la responsabilité des décideurs de prévoir le remplacement de ce poste crucial, voire une transition sereine pour assurer la continuité du service public.
Rappelons qu’aucun poste aussi stratégique ne devrait fonctionner sans un adjoint à même d’assurer l’intérim. Or d’adjoint, il n’y en avait point, depuis des années. Cela est fort regrettable. Question : quelle en est la raison ? Réponse : un équilibre politique à assurer. « Espérons qu’il n’en est rien », rajoute le responsable wallon de DéFI car « ce “sacro-saint principe de l’équilibre politique » en vigueur dans l’état PS soutenu par le MR et Ecolo est selon DéFI totalement incompatible avec la bonne gouvernance.
Qu’un recrutement pour un poste aussi important prenne six mois, semble être la norme dans les administrations. DéFI souhaite en tout cas une procédure claire et transparente.
Au nom de DéFI, nous exprimons le vif souhait que :